Au fil de mes rencontres, j’ai découvert que la majorité des accueillant·es extrascolaires travaillaient dans des conditions difficiles, souvent précaires. Un problème structurel contre lequel certain·es acteur·ices de terrain se battent au quotidien, espérant que les instances politiques prennent au sérieux leurs revendications… Heureusement, j’ai eu la chance de visiter des écoles où ça se passe bien et où enfants, accueillant·e·s, parents et professeurs ont l’air de vivre en bonne harmonie.
On considère souvent le métier d’accueillant·e comme "naturel" : une fonction qui ne demanderait pas de vraie formation. En réalité, la posture professionnelle est essentielle pour pouvoir l’exercer de façon adéquate. Mais comment faire pour que les mentalités changent ? Pour faire bouger les lignes, il faudrait pouvoir changer nos représentations et travailler sur le rapport de confiance entre la famille et l’école…